Les portraits à travers le temps : une traversée artistique

Sélection documentaire de la semaine à la BU Schœlcher

Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez les " Portraits à travers le temps : une traversée artistique "

Cette sélection de livres disponibles à la bibliothèque universitaire, vous invite à explorer l’art du portrait dans toute sa richesse et sa diversité. Le portrait traverse les époques en s’adaptant aux styles, aux techniques et aux enjeux culturels de chaque époque.

À travers ces livres, découvrez comment les artistes ont utilisé le portrait pour immortaliser des figures, exprimer des émotions ou encore questionner l’identité de la société. Chaque œuvre raconte une histoire unique et universelle.

Plongez dans cet univers fascinant où l’art du portrait reflète le génie créatif des artistes d’hier à aujourd’hui. Une sélection qui s’adresse à ceux qui veulent comprendre comment l’art raconte l’histoire de l’être humain.

Nous vous souhaitons une agréable découverte !

 

Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

 

 

 

  • Gainsborough          / William Vaughan     - Cote 759.2 VAU

Gainsborough est l'un des artistes les plus séduisants du XVIIIe siècle. L'auteur s'appuie sur des documents récemment découverts pour offrir une perspective nouvelle sur la vie et l'art de ce maître

 

 

 

Ce livre raconte l'histoire : d'une fabuleuse découverte qui se produit dans le Nord de l'Europe, et au XVe siècle, dans l'enluminure et en peinture : celle de l'individu et de sa représentation.
Après avoir exploré l'introduction de la vie quotidienne dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle (Eloge du quotidien). Tzvetan Todorov remonte aux origines du mouvement et raconte l'irruption du monde individuel dans la peinture flamande de la Renaissance.

 

«Il faut se demander en quoi l'art du portrait est un élément caractéristique de l'histoire italienne, ou, mieux, comment cette histoire se présente si on la considère de ce point de vue.»
Mis au service d'un thème essentiel de l'histoire de l'art -la «représentation» de la personne humaine- étudié dans toutes ses implications, les talents didactiques de Castelnuovo contribuent à rendre agréable la lecture de l'ouvrage, sans que l'on perde jamais le fil historique. Chaque étape importante de l'exposé est illustrée de tableaux représentatifs.

 

Les portraits de Sainte-Beuve aux photographies d'une jeune iranienne circulant sur Facebook, cet ouvrage interroge le lien qui existe entre les supports médiatiques et les formes du portrait. Il propose une réflexion à la fois esthétique et historique sur le rôle joué par les médias dans la mise en images des individus. Pourquoi le portrait devient-il un genre journalistique ? Comment le journal, se faisant musée des contemporains, reprend-il à son profit les techniques des portraitistes, écrivains, peintres ou photographes ? Quel est le rôle du portrait en société ? Quand Nadar, d'abord journaliste, passe du dessin à la photographie pour mener à bien son projet de "Panthéon" satirique, quand Zola propose au Petit Journal cinq portraits de contemporains qui font grise mine, quand Libération installe en dernière page de chaque numéro quotidien l'effigie d'un homme du jour, le même geste se répète : il s'agit tout autant de donner corps à une figure singulière, que d'incarner les normes qui fondent une société dans sa représentation. Au terme de ce parcours, le cas des portraits numériques pose de nouvelles questions : parce que le texte et le support vivent désormais une vie autonome, les modes d'archivage et de collection du portrait semblent changer de nature. Les visages d'individus continuent à occuper la représentation médiatique - comme en atteste ce "livre de visages" que promet le réseau Facebook -, mais les modes de diffusion sont bien différents.

 

C'est au XVIII? siècle que s'élabore dans la pratique du théâtre et dans le débat philosophique la figure de l'acteur moderne, artiste, véritable créateur de son rôle. Le portrait d'acteur contribue à l'apparition de cette identité issue d'une sensibilité et d'une esthétique nouvelle au sein de la société et de la culture bourgeoise.

 

 

Les définitions que les premiers dictionnaires donnent du portrait sont simples : une image de l'homme "au naturel". Cette simplicité n'est pourtant qu'apparente. Dès le début du XVe siècle, le portrait devient l'objet d'une littérature abondante et contradictoire. En Italie, puis ailleurs, ces controverses vont durer jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. D'un côté, on exalte sa valeur mémoriale ou mimétique. De l'autre, on en critique les finalités, qu'elles soient d'ordre social, philosophique, moral ou religieux. Le portrait en tant que genre pictural subit parallèlement des changements qui affectent à la fois la valeur des modèles et la manière de les représenter.

 

L'homme n'est nulle part aussi présent que dans son visage. C'est pourquoi l'humanité s'est toujours efforcée d'en décrypter le mystère et de le fixer en image. La grande histoire du visage qu'entreprend ici Hans Belting, la première du genre, est un voyage à travers l'histoire de la civilisation européenne. Cette histoire montre la course éperdue des images, leurs tentatives sans cesse renouvelées pour capturer le visage animé et leur échec permanent à le saisir comme Moi humain. Lorsque l'homme paraît sur un tableau, c'est toujours le visage qui en occupe le centre. En même temps, ce visage, dans son caractère vivant, se dérobe à toutes les tentatives de le fixer en image. La vie pousse sans cesse à forger des images nouvelles, mais elle se soustrait à toute norme de représentation. L'art européen du portrait des Temps modernes n'a, pour l'essentiel, réussi qu'à engendrer des masques. Et même quand le cinéma projette le visage à l'écran dans une intimité sans pareille, il ne peut remplir la tâche qu'il s'est assignée de porter enfin l'être humain à l'image dans sa réalité. Tout travail sur le visage est un travail sur l'image, et par conséquent sur le masque. Telle est la tension dont ce livre explore le secret. Dans les masques de théâtre, les mimiques des acteurs, dans la peinture de portrait, la photographie, dans les films, dans l'art contemporain, Hans Belting exhume les diverses recherches qui ont visé, en vain, à se rendre maître du visage.

 

L'effigie individuelle de l'homme a connu au cours des siècles des destinées fort diverses. Faisant fi des accusations de la théorie artistique, qui lui reprochait de n'être qu'une simple imitation de la nature, le portrait s'est imposé comme une tâche capitale de l'art, une tâche que tous les grands noms de la peinture "Van Eyck, Clouet, Dürer, Raphaël, Holbein, Titien, Hals, Rembrandt, Velázquez, Goya, Ingres, Manet et, plus près de nous, Van Gogh, Picasso ou Warhol" ont élevée à ses plus hauts sommets. La sélection de chefs-d’œuvre opérée ici, présentés de manière chronologique, rend compte de tous les styles d'œuvres : portraits officiels et d'apparat, portraits intimistes, de groupe ou d'amis, autoportraits et portraits historiés.

 

Cette étude majeure des portraits préraphaélites et postérieurs les plus célèbres de John Everett Millais est la première analyse critique complète des portraits de Millais sur l'ensemble de sa carrière. Abondamment illustrée par un appareil critique complet et une liste d'œuvres, et étayée par des dessins, de la documentation et des photographies contemporaines, cette importante contribution à l'histoire de l'art préraphaélite replace les portraits dans le contexte de la vie publique et privée de Millais - notamment dans le cas de son magnifique portrait en pied de John Ruskin, peint à l'époque de la célèbre histoire d'amour de l'artiste avec Effie, la femme de Ruskin. Il examine également la manière dont les portraits de Millais sont liés à la société victorienne dans son ensemble et la reflètent, qu'il s'agisse de ses portraits d'enfants, souvent étonnamment directs et honnêtes, de ses représentations historiquement importantes d'hommes de pouvoir au sein du panthéon victorien ou de ses portraits de femmes, glamour et très appréciés.

 

Ce titre de l'exposition qui se tient au Grand Palais jusqu'au 20 janvier 1997 ne convient pas à l'idée que l'on se fait habituellement d'un portraitiste. En effet, Picasso ne portraiturait que ses femmes, ses enfants, lui-même, ses amis poètes, et parfois ses marchands de tableaux. Il ne fit presque jamais le portrait de modèles ou de clients qu'il ne connaissait pas auparavant. Il diffère ainsi d'Ingres.

 

 

La dictature du général Franco commença en 1939 et s'acheva en 1975 avec son décès. Les années 1950 et 1960 sont deux décennies fondamentales pour l'art espagnol et la renaissance de son avant-garde, mais dans ce contexte c'est la notion de corps qui sera notre propos. Celui-ci est étudié au travers de mouvements d'avant-garde des années 1950-60, notamment l'Informel, le Pop-Art, la nouvelle figuration, l'abstraction des années 60.

 

 

Les écrits de GERARD TITUS-CARMEL ici réunis s'étendent sur 45 années durant lesquelles il s'est simultanément livré à une intense activité de peintre et de graveur. Sans doute ne pense-t-il pas à l'écriture lorsqu'il peint, mais ses écrits, eux, témoignent d'un objectif constant : comprendre, non pas dans l'expérience quotidienne du geste mais à l'aide des mots que ce geste suscite, de quoi la peinture et la gravure sont faites. Revenir chaque jour devant la "hautaine inaccessibilité de la peinture", pour tenter néanmoins de l'interroger, et chercher aussi à saisir ce qui, en elle, ne satisfait pas absolument.

 

En raison des hostilités séculaires entre la France et l'Angleterre, les deux grandes puissances ont développé des styles de portrait qui ont atteint des objectifs politiques et sociaux similaires, mais qui ont impliqué peu d'échanges artistiques. Passant de la France à l'Angleterre, l'auteur présente ces évolutions de manière à peu près chronologique, en articulant son étude autour de ce qu'elle appelle deux « substituts du portrait » : les effigies, d'une part, et les peintures d'histoire, d'autre part. Ces deux catégories nécessitent quelques explications

 

Dans la Pologne des années vingt, le jeune peintre Frédéric Cyprian multiplie les duels. Pour une raison mystérieuse il ne connaît pas la peur. Lorsqu'il se présente à l'atelier d'Adam Zinguleski, peintre reconnu et adulé de Varsovie, pour être admis à son cours, il n'a qu'une seule toile empaquetée sous le bras. Cette toile représente ce qu'il y a de plus terrible pour Zinguleski...

 

Adam Zinguleski tire Frédéric Cyprian des terribles geôles de la prison centrale de Varsovie. Le jeune peintre est soigné par Éliza, la femme d'Adam, et reprend peu à peu goût à la vie et à la peinture en la dessinant. Quel secret cache ce sauvetage ? Éliza, a-t-elle librement accepté de poser pour Frédéric ? Jusqu'où Adam sera-t-il prêt à aller pour percer à jour l'inexplicable don de Frédéric ?

 

 

  • / Richod, Makyo, Faure – Cote   BD RIC maî 3.

La Pologne traverse une crise politique qui déchire ses habitants. Les rues de Varsovie s'emplissent de rumeurs et de cris contre le nouveau présidet élu, tandis que les révolutionnaires sont traqués... Mais Frédéric Cyprian et le couple Zinguleski traversent bien d'autres abîmes, puisque la douce Eliza, malgré elle, ne peut cacher à son mari son amour naissant pour le jeune peintre. Fuyant le foyer conjugal, on lui découvre un talent qu'elle prend grand soin de cacher. Durant ses absence, Adam, en manque d'inspiration, cherche toujours à percer le talent de Frédéric, les installant ainsi tous deux dans une relation de respect et d'amitié. Mais la passion s'accommode mal des compromis, et elle s'empare aussi bien des destins du trio amoureux que de celui de leurs proches, l'heure est aux règlements de comptes...