JEP 2024 - Les journées européennes du patrimoine
Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.
Cette semaine, découvrez « Patrimoine maritime de la Caraïbe »
Les Journées européennes du patrimoine auront lieu les 21 et 22 septembre 2024 sur les thèmes "Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions" et "Patrimoine maritime".
En écho avec la 41ème édition de ces journées, la BU du campus de Schoelcher vous propose cette semaine de découvrir le « patrimoine maritime de la Caraïbe ».
Rendez-vous à l’espace découverte dans le hall de la BU.
Bonne découverte !
Pour complétez ce cap sur les journées européennes du patrimoine >>>> Embarquez pour un voyage à travers le Patrimoine Maritime de la Martinique ! c'est par ici > https://urlz.fr/sfgw
Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.
- Patrimoine marin caribéen et perspectives écotouristiques : vers un développement durable des petites îles ? Dominique Augier
La mer des Caraïbes abrite une diversité de biotopes littoraux qui favorisent l’installation de trois écosystèmes - les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers – riches et complexes. On y trouve également d’autres formations uniques tels les stromatolithes ou les trous bleus. Des conditions climatiques et océanographiques homogènes permettent à l’ensemble du bassin Caraïbe de constituer une unité sur les plans floristique et faunistique. Cette unité n’exclut pas une diversité biologique exceptionnelle avec notamment des espèces endémiques à la zone ; ce qui confère aux côtes des pays caribéens un intérêt écologique, paysager et scientifique certain. La reconnaissance sur le plan international et régional de l’importance de la Mer des Caraïbes mais aussi de sa fragilité a permis au milieu marin caribéen d’acquérir son statut de patrimoine naturel.
En plus des services écosystémiques qu’elle rend (ressources halieutiques, protection des littoraux…), la Mer des Caraïbes constitue un atout indéniable dans le cadre du développement touristique de la zone aussi bien par le balnéaire que, plus récemment, par l’écotourisme. Ce dernier s’appuie généralement sur des aires marines protégées et doit permettre un développement durable des îles.
A partir d’une étude de cas, le parc marin de Saba, l’objectif de cette étude est d’analyser les rapports entre patrimoine naturel marin et l’écotourisme, ainsi que les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la mise en valeur de ces ressources.
- La yole Martinique / Edouard Tinaugus
Il existe peu de régions dans le monde où une embarcation tient une place aussi essentielle qu'en Martinique. Lentement mais sûrement, la yole martiniquaise s'est imposée au sein du patrimoine de l'île. Elle a évolué avec les époques : certaines formes ont disparu, tandis que d'autres se sont maintenues, mais c'est surtout culture des marins pêcheurs qui a joué un rôle fondamental dans la pérennisation de sa pratique. Si la yole est désormais un véritable monument historique de la Martinique, elle n'a pas été la seule à écrire cette histoire : le " bois flottant ", la pirogue des Amérindiens et le gommier y ont contribué pour une large part. La yole de régate, née de la rencontre entre la yole de pêcheur traditionnelle et le désir du navigateur d'aller plus vite sur l'eau est à la croisée des chemins. C'est au final cette quête de la vitesse qui donnera sa dimension toute particulière à l'esthétique de l'embarcation ainsi qu'à sa pratique.
- La yole ronde en Martinique : symbole d'une société en mutation / Maguy Moravie ; Moravie, Maguy (1982-....)
- en Ligne
Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2020, la yole ronde, voile traditionnelle, est aujourd’hui l’emblème de la Martinique. Originale et spectaculaire, la yole ronde est devenue grâce à son « Tour » un sport spectacle moderne, source de nouveaux enjeux économiques, touristiques et politiques. L’engouement populaire et médiatique exceptionnel que suscite le Tour de Martinique fait de la yole ronde un véritable « attracteur identitaire » et le support de l’affirmation d’une identité martiniquaise en recomposition. Mais pourquoi les Martiniquais sont-ils si attachés à cette pratique ? Que révèle-t-elle de la société martiniquaise ? Dans une perspective anthropologique, l’auteure nous invite à (re) découvrir l’origine et l’histoire de la yole ronde, mais surtout à mieux comprendre les représentations et imaginaires qui y sont liés. Ferment d’une identité maritime, créole et martiniquaise en construction, la yole ronde se transforme en un puissant révélateur de la complexité de la société martiniquaise, passée et actuelle, confrontée aux effets d’une (sur)modernité agissante qui interroge avec toujours plus d’acuité ses assises sociales, culturelles et identitaires.
- Ballade en lecture avec la Yole de Martinique / Comité de la Yole à l'Unesco
Nos poètes en herbe nous font partager leur attachement et leur relation avec ce patrimoine maritime ancestral de la Martinique dans ce livre qui aborde la yole sous l'angle de la littérature. Il réunit les textes proposés par les candidat·e·s du concours organisé pour accompagner la démarche auprès de l'Unesco. Il constitue à la fois un hommage à la yole et un témoignage de gratitude du comité de la yole à l'Unesco de l'association « La yole de Martinique au patrimoine de l'humanité ». Tant que la littérature restera un outil pour comprendre le monde, la question de la transmission ira de soi pour la yole de Martinique. Ces textes rendent hommage au savoir-faire propre à la yole martiniquaise, un héritage traditionnel qui nous fait grandir autrement, culturellement, amicalement, intellectuellement, professionnellement, artistiquement, etc. Créée il y a plusieurs siècles, la yole est une embarcation légère et rapide, à faible tirant d'eau et aux formes effilées, pouvant naviguer à une ou deux voiles. Pour l'équilibrer, les équipiers doivent se tenir à l'extérieur de la coque à l'aide de longues perches non fixées. Cela demande agilité, engagement physique coordination. Devant la menace de disparition de ces témoins de l'histoire de l'île, un mouvement spontané de sauvegarde s'est mis en place. Les premières initiatives ont été portées par les pêcheurs eux-mêmes, qui ont organisé des courses. Ses objectifs sont : préserver les savoir-faire des charpentiers de marine locaux ; transmettre les savoir-faire liés à la navigation ; renforcer les liens entre praticiens et communauté locale et créer une fédération capable d'organiser de grands événements. Cette année 2021, la yole de Martinique, dans laquelle se reconnaît chaque martiniquais·e est désormais inscrite au registre des « bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine immatériel » de l'Unesco.
- Kanawa = Carribean sea adventures : aventures en mer des Caraïbes / Benoît Bérard, Thierry L'Étang, Marcel Rapon
En 2007, des hommes et des femmes de tous horizons se sont engagés dans un vaste projet autour de la navigation précolombienne. Voilà près de trois cents ans que la mer des Caraïbes n'avait plus connu d'expéditions en pirogues de mer.
Les Kali'ñas du bassin de l'Orénoque ainsi que les Kalinago installés dans les îles construisaient des embarcations de taille exceptionnelle à partir d'un seul arbre, pour naviguer en haute mer, à quelques soixantaines de guerriers. Depuis leur disparition, construire une kanawa - ce mot est à l'origine du terme canoë -, apprendre à se déplacer à la force de la pagaie d'île en île, c'était un rêve un peu fou. Ce récit généreusement illustré est celui d'une cette aventure. Elle est née sous l'impulsion d'une recherche ethnoarchéologique expérimentale intéressée à vérifier par la pratique les théories sur les peuplements anciens. Elle s'est lancée sur la curiosité et la volonté de partage. Elle est depuis lors portée par une soif d'enrichissement culturel attaché à l'héritage amérindien dans les sociétés caribéennes d'aujourd'hui.
Le texte illustré de nombreuses photographies, de cartes essentielles et de quelques schémas techniques offre à connaître, à voir et à ressentir. Riche de l'observation scientifique et des témoignages écrits des pagayeurs, il emporte le lecteur depuis l'arbre creusé à l'herminette jusqu'aux creux de mer dans l'orage, vers de nouveaux horizons. Cet ouvrage bilingue pose son inscription dans le maillage international de la Caraïbe.
- Littoral de Martinique : entre nature et patrimoine / [Betty Bouin, Anne Chopin, Pierre Coquelet] ; préface de Luz Severino
Entre nature et patrimoine. A travers une sélection de 17 sites, l'ouvrage présente le dialogue incessant que l'homme a établi avec son environnement naturel en Martinique. Ces sites naturels et écologiques emblématiques et protégés abritent des témoins archéologiques, historiques et architecturaux qui permettent de mieux comprendre de l'île et ses habitants. De ce passé riche, mais parfois complexe et douloureux, se dessine une problématique que le territoire aura à affronter pour le siècle à venir : construire un territoire qui maintienne en harmonie la nature et les hommes, en construisant à travers son histoire les bases de son avenir.
ISBN : 978-2-35720-485-0
- La navigation antillaise à travers des sites d'épaves (XVIIIe - XIXe siècles) / Guibert, Jean-Sébastien
Jean-Sébastien Guibert nous présente les objectifs du projet de prospection thématique portant sur l'étude de sites archéologiques d'épaves en Guadeloupe.
- Racines sous-marines : l'archéologie sous-marine la Guadeloupe et ses îles catalogue de l'exposition, [Pointe-à-Pitre, Pavillon de la ville, novembre] 2011-[janvier] 2012 / [rédigé par] Bernard Vicens ; avec le concours de Fortuné Chalumeau [exposition organisée par l'Association] Protection recheche étude du patrimoine subaquatique, PRÉPASUB
Présentée pour la première fois en Guadeloupe, l’exposition « Racines sous-marines », résultat de quinze années d’efforts personnels et de la participation de nombreux passionnés et de spécialistes, regroupe nombre de panneaux, de cartes, et surtout d’objets divers « récoltés » sur les épaves en guadeloupe. Cet ouvrage de 180 pages, donne un aperçu de ce qu’est l’exploration archéologique sous-marine aux antilles. Celui-ci, par sa diversité et sa qualité, permet de mieux appréhender le passé des îles à bien des niveaux : commercial, militaire, artistique et humain. ainsi, retrouvera-t-on les types de navires des différentes époques, le mobilier en usage à bord, l’armement, etc..
- Tamaya : les épaves de Saint-Pierre / Michel Météry ; préface d'Albert Falco,...
Le 8 mai 1902, à 7 h 50, le port de Saint-Pierre, en Martinique, est dévasté par une nuée ardente produite par l'éruption de la montagne Pelée. Vingt-cinq mille personnes périssent en un instant et quelque deux cents bateaux sombrent dans les profondeurs de la rade. Le monde est frappé de stupeur devant ce phénomène inconnu et l'Académie des sciences dépêche sur place une mission de savants. Parmi eux se trouve Maurice Rollet de l'Isle, ingénieur hydrographe, dont le journal, inédit, constitue l'un des témoignages les plus captivants de l'époque. En février 1974, Michel Météry, pionnier de la plongée en scaphandre autonome, découvre la première des épaves de la catastrophe. Son histoire est celle de dix années de patientes et passionnantes investigations. Les manifestations volcaniques dureront jusqu'à la fin des années vingt, mais dés 1916, les premiers artisans de l'improbable reconstruction s'affairent dans la ville. Et le 8 mai 2002, le Belem, le dernier des trois- mâts français, que la fortune avait voulu épargner, revient sur les lieux du drame qui aurait pu être aussi le sien. A la fois beau livre, livre d'histoire et invitation à la découverte du monde sous-marin, Tamaya est un hommage à tous les marins disparus en ce jour fatidique ainsi qu'à Saint-Pierre, destination mythique pour les plongeurs du monde entier.
- Navigations militaires aux Antilles (1620-1820) > en ligne / Lesueur, Boris • Guibert, Jean-Sébastien
Cet ouvrage est à la fois une contribution à l'histoire maritime et à l'histoire antillaise. En s'intéressant aux navigations militaires aux Antilles, les chercheurs réunis ici proposent autant un état des lieux des recherches qu'une nouvelle vision de la présence navale européenne dans l'aire caribéenne. À travers la présence des flottes de guerre ou des unités navales isolées dans les eaux antillaises les auteurs s'intéressent aussi bien aux fonctions des navires qu'aux différents acteurs administrateurs engagés dans le jeu géo-stratégique complexe que se livrent les grands empires dans la Caraïbe au XVIIe, au XVIIIe et au début du XIXe siècles.
- Littoral de Guadeloupe : entre nature et patrimoine / Pierre Coquelet,... Manon Maurin,...Anne Chopin,... ; préface de Simone Schwarz-Bart
À travers une sélection de vingt-sept sites situés sur les terrains du Conservatoire du littoral, cet ouvrage présente le dialogue incessant que l'homme a établi avec son environnement naturel en Guadeloupe. Ces sites naturels et écologiques, emblématiques et protégés, abritent des témoins archéologiques, historiques et architecturaux qui permettent de mieux comprendre l'archipel et ses habitants.
De ce passé riche, mais parfois complexe et douloureux, se dessine une problématique que le territoire aura affronter pour le siècle venir : construire un territoire qui maintienne en harmonie la nature et les hommes, en bâtissant à travers son histoire les bases de son avenir.
- Atlas côtier du Nord-Est d'Haïti : environnement et patrimoine culturel de la région de Fort-Liberté /coordination scientifique Loïc Menanteau, Jean-René Vanney ; Lesueur, Boris
Le projet qui est à l'origine de cet atlas a débuté en 1992 en même temps que le plan directeur du tourisme. Il analyse et argumente un projet de préservation du patrimoine naturel et culturel de la côte NE de Haïti, zone très sollicitée jouxtant la république Dominicaine. L'idée originale de l'ouvrage est de mettre en balance les documents anciens très nombreux sur l'île, et la méticuleuse description de Moreau de St Méry (1797) avec les données montrant la situation actuelle. Les AA. ont constitué un véritable corpus géographique physique (géologie, hydrologie, pédologie et végétation, mangroves et massifs coralliens), aboutissement d'une évolution mesurée à partir des cartes anciennes. La morphologie urbaine a été également bien étudiée comme son évolution. L'étude débouche sur la confection de cartes physiographiques de chaque province qui intègre l'apport des documents anciens.
Arqueología submarina en la República Dominicana / Pedro J. Borrell B. ; fotografías, Federico Schad y Pedro J. Borrell B
- Mémoire de mer océan de papiers : naufrage, risque et fait maritime à la Guadeloupe fin XVIIe - mi XIXe siècle / Jean-Sébastien Guibert
Ce livre explore les relations entre histoire et archéologie sous-marine aux Petites Antilles à travers l'exemple de la Guadeloupe. Le phénomène du naufrage est envisagé comme un prisme pour aborder les aspects maritimes de l'histoire antillaise à l'époque de la marine à voile (fin du XVIIe mi-XIXe siècle). L'objectif est de dresser une typologie des pertes en mer s'intéressant aux différents types de navires perdus, leur fonction, leur cargaison et leur équipage. Le regard sur l'espace maritime est abordé pour présenter le cadre géographique. Le naufrage est ensuite défini par une étude quantitative : nombre, fréquence, localisation, répartition chronologique. Son intérêt en tant que clé de lecture d'une colonie française d'Amérique, de son économie et de sa société entre cultures d'exportation et esclavage est certain. Environ 550 naufrages sont répertoriés,ce qui représente moins de 1 % de la fréquentation maritime de la colonie. Cette étude permet d'analyser les relations entre risques et les moyens pour en réduire l'impact. Les différentes pistes, des premières missions hydrographiques au XVIIIe siècle, aux premiers aménagements portuaires et littoraux au XIXe siècle, sont présentées. L'étude des documents d'archives trouve une application dans l'évaluation du potentiel archéologique sous-marin. Des hypothèses d'identification de 5 sites sur les 15 sites d'épaves anciennes répertoriées, permettant ainsi une vision différente de la question des risques maritimes.
- Archéologie Caraïbe / Benoît Bérard ; Catherine Losier
- En ligne
La notion d'« espace » est un concept clé de la disciple archéologique. Les vestiges mobiliers ou immobiliers trouvés en fouille sont les reflets matériels des aspects politiques, sociaux, économiques et culturels des populations étudiées. De fait, l'espace archéologique est socialement construit. L'agencement des vestiges dans l'espace témoigne de l'organisation des lieux du quotidien, ce qui permet d'accéder à des ensembles revêtant une grande signification sociale, culturelle ou symbolique. Conceptualisée selon plusieurs échelles, notamment géographiques et chronologiques, la notion d'espace.
Guide des trésors archéologiques sous-marins des Petites-Antilles : d'après les archives anglaises, espagnoles et françaises des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles / Jean-Pierre Moreau...
Guide des trésors archéologiques sous-marins des Petites-Antilles : d'après les archives anglaises, espagnoles et françaises des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles / Jean-Pierre Moreau...Disponible à BU du campus de Schœlcher Espace Caraïbe Niveau 1 (972.9 MOR) et d'autres localisations
- Fort Saint-Louis / [Geneviève Léti, Léo Élizabeth et Jonhattan Vidal]
Les Parcours du patrimoine, conçus comme des outils de tourisme culturel, sont des guides sur les chemins de la découverte.
L’histoire du fort Saint-Louis commence vers 1640, lorsque Du Parquet, gouverneur de la Martinique, décide de fortifier la petite péninsule rocheuse qui avance dans le cul-de-sac Royal, baie des Flamands. Ce qui, au départ, n’est qu’une simple palissade en bois devient progressivement, par la volonté de gouverneurs généraux tels Baas ou Blénac, et avec les subsides octroyés par le roi Louis XIV, un fort dit à la Vauban.
Au cours des siècles, il demeure un témoin privilégié de l’histoire de la Martinique et par extension de la France, participant, outre-mer, aux conflits qui opposent les Européens entre eux.
Ses puissantes murailles témoignent d’un passé où son nom rimait avec guerres, sièges, bombardements… Autour du fort Royal, devenu fort Edward, fort de la République et puis fort Saint-Louis, se sont développés la ville de Fort-de-France, ainsi que le port, poumon économique de l’île.
Le fort est classé monument historique en 1973. La Marine, avec l’aide du ministère de la Culture, restaure régulièrement les parties endommagées par le climat tropical.
- Le grand livre d'une autre histoire maritime à la Martinique : l'histoire croisée des yoles / André Quion-Quion
Au XVIIe le siècle, durant toute la période des guerres délocalisées des puissances européennes en mer des Caraïbes, certaines îles sont devenues des chantiers navals comme la Martinique, Béquia, Antigue, Petite Martinique... Déjà, en 1678 les deux généraux de Baas et le comte de Blénac ont en projet la construction d'un port au Fort Royal sur le site du Carénage à la Martinique. L'art naval des indigènes amérindiens avec la colonisation va rentrer dans l'ère de l'échange avec l'arrivée des engagés charpentiers de marine française, irlandaise et des esclaves. L'idée d'une culture navale amérindienne qui est restée figée au XVIIe siècle selon la littérature pittoresque, demeure fausse. Les exemples du canot passager et de la yole de la Martinique sont les preuves de mutation et d'intégration d'art naval étranger.